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C’était essentiel à mes yeux, de m’interroger sur la potentielle intervention des enfants dans ce genre d’exposition. L’endroit posait assurément la question de projet participatif, mais ce projet est aussi un prétexte à sensibiliser un public qui n’est peut être pas familier à l’art contemporain. Les enfants, je pense, sont le meilleur public. Ils sont curieux et investis, intéressés et intéressant, notamment dans des ateliers participatifs. Et nous le voyons beaucoup à Rouen, avec par exemple, les ateliers organisés à l’Atelier Tigre, ou les ateliers du SHED (centre d’art contemporain de Normandie, à Maromme), mais également les ateliers organisés par la galerie Marcel Duchamp, à Yvetot, non loin de Rouen.

Beaucoup d’artistes travaillent autour de l’idée de partage et également sur une façon de donner, à chaque individus, une place singulière, dans l’activation d’oeuvres ou la participation d’ateliers, afin d’amener la réflexion et/ou la création, dont l’intention est de développer l’imagination.

A la vue des dernières installations faites à la Grand-Marre (endroit où se situe le Centre André Malraux), dont les jardins partagés, je me suis dit que ce serait intéressant d’investir dans l’idée de « choses qui poussent », notamment avec les enfants. Mon idée était d’organiser un atelier pour enfants, de trois à quatre séances.
« THINGS THAT GROW, choses qui poussent », pourrait être un titre ludique à faire explorer aux enfants. Leur demander, par exemple, d’imaginer un légume ou un fruit, qui va potentiellement sortir de la terre… Ils voient les jardins partagés et peuvent se demander ce qui y poussera.

Tout l’atelier devait se dérouler autour de cette idée, en commençant d’en un premier temps par des dessins de ce fruit, légume ou « chose » qu’ils imagineraient, décriraient ou donneraient un nom. Afin de déterminer une forme. Pour ensuite, sur un second temps, profiter des ateliers céramique du centre André Malraux, pour demander aux enfants de créer la « forme », d’abord dessinée, en un volume, avec l’argile. Afin de créer tout en catalogue de formes de « choses qui poussent ».

Néanmoins… Quand j’ai appris que le projet était annulé, du moins « physiquement », dû à la propagation du virus covid-19, je me suis demandée, « quelle activité pourrait permettre aux enfants de réfléchir à la notion de potager commun, tout en restant à la maison? » Et je me suis dit que c’était la cuisine. Nous profitons tous, de ce confinement pour essayer plusieurs recettes… D’autant plus la céramique peut s’assimiler, par le lexique, à la cuisine. Mais je voulais me pencher particulièrement sur des éléments communs, qui sont faciles à trouver et plus ou moins disponibles partout…Notamment dans les jardins ou les parcs. Pour ainsi, partager une liste de recettes, et de demander à ceux qui l’ont essayés, de la dessiner terminée…

Recettes proposées:

À ces choses qui poussent,